Perspectives du vignoble mondial
Dans mon précédent post je mettais en avant les chances du vignoble français dans une perspective de marché mondialisé. Je prends ici ma casquette de géographe, ça me rappelle un peu mes études, lorsque mon premier memoire portait sur la champagne viticole.
Le vignoble mondial est fortement affecté par les changements (ou plutôt dérèglements) climatiques.
En effet la production mondiale est en baisse forte et pas seulement à cause des arrachages et de la recherche qualitative dans les grands pays producteurs, mais aussi à cause des sécheresses (Italie, Australie, et bientôt l'Espagne) qui fait baisser les rendements et même empêche tout simplement la culture de la vigne. Car pour les pays qui pratiquent l'irrigation (obligatoire pour certains pays) la pression sur l'eau va devenir insupportable pour la vigne, avec en plus des problèmes de salinisation des sols.
Je pense que le vignoble français possède un avantage incontestable dans ces années de dérèglement climatique (je ne parle pas forcement de réchauffement, mais de dérèglements locaux), en effet les rythmes et les intensités des pluies et des saisons chaudes se modifient incontestablement, on assiste par exemple en Aquitaine à une augmentation des précipitations violentes surtout de printemps, à des débuts d'étés humides et des arrières saisons clémentes, voir trop chaudes.
Les grands bénéficiaires pourraient être Le Rhône nord, la Loire et Bordeaux avec leur climat tempéré, pour la bourgogne et la champagne, ses derniers étés humides sont préoccupants, et pour le sud les sècheresses, limitent les récoltes car le risque de pourriture grise est importante.
Mais attention, la qualité des vins peut baisser, car de trop forte chaleur ne favorise pas l'expression fine du terroir et les degrés d'alcool risque d'être trop fort ; on est déjà à plus de 14°Vol.
Le vignoble mondial est fortement affecté par les changements (ou plutôt dérèglements) climatiques.
En effet la production mondiale est en baisse forte et pas seulement à cause des arrachages et de la recherche qualitative dans les grands pays producteurs, mais aussi à cause des sécheresses (Italie, Australie, et bientôt l'Espagne) qui fait baisser les rendements et même empêche tout simplement la culture de la vigne. Car pour les pays qui pratiquent l'irrigation (obligatoire pour certains pays) la pression sur l'eau va devenir insupportable pour la vigne, avec en plus des problèmes de salinisation des sols.
Je pense que le vignoble français possède un avantage incontestable dans ces années de dérèglement climatique (je ne parle pas forcement de réchauffement, mais de dérèglements locaux), en effet les rythmes et les intensités des pluies et des saisons chaudes se modifient incontestablement, on assiste par exemple en Aquitaine à une augmentation des précipitations violentes surtout de printemps, à des débuts d'étés humides et des arrières saisons clémentes, voir trop chaudes.
Les grands bénéficiaires pourraient être Le Rhône nord, la Loire et Bordeaux avec leur climat tempéré, pour la bourgogne et la champagne, ses derniers étés humides sont préoccupants, et pour le sud les sècheresses, limitent les récoltes car le risque de pourriture grise est importante.
Mais attention, la qualité des vins peut baisser, car de trop forte chaleur ne favorise pas l'expression fine du terroir et les degrés d'alcool risque d'être trop fort ; on est déjà à plus de 14°Vol.
Il faudra donc être vigilant sur les cépages, en sachant qu'une simple translation des cépage du sud n'est pas une solution car ceux ci sont sensibles aux maladies cryptogamique.
Ma stratégie va être de favoriser les cabernets, de tailler tard les parcelles précoces et puis d'ajuster ... on verra bien ensuite.
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